REGARDS...
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Au détour d'un chemin Au bord du ravin Un arbre s'accroche Qu nul ne regarde plus A force de l'avoir trop vu. Ses branches sont froides et Se tordent à fendre le ciel Mauve d'hiver. Ses pauvres racines Ejectées par la terre humide Crochent le sol comme...
So weit von dir, liebes Mädchen, Stehe ich hier hinter'm Fenster So weit von deinem Lächeln Höre ich das Gewitter Sehnsucht ist es, wird man sagen Und es wäre vollkommen recht Tränen fliessen aus meinem Herzen So weit bis du, es macht mich schlecht Eines...
Figure 1 Hier, pour la première fois depuis des lustres, j'ai pris le train pour aller de ma banlieue à la capitale....Arrivé 10 minutes en avance, je m'avise que le chef (!) de gare, n'est pas à son guichet... donc, je suis contraint d'utiliser l'avatar...
Une pluie noire suinte des nuages en pleurs Et les gouttes opaques Tombent en larges flaques Dans le naos de mon coeur La pénombre me va bien Chassez la lumière qui me blesse Et ramassez l'ombre que je laisse En tremblant, au creux de mes mains Partez...
Le premier février 1897 Il n'est pas venu. Oh, je sais ce que vous allez me dire: ma pauvre (presque) vieille fille, tu t'es encore monté une histoire idiote de prince charmant à deux sous. Et ce garçon, tu ne l'as vu qu'une fois ! Et à la sortie de la...
C'est l'heure où le crépuscule Inonde les blés ondoyants De sa lave vermeille C'est l'heure où le monde se tait Suspendu au trait de lumière Palpitant et qui troue les nuages D'orage C'est l'heure où l'on s'arrête presque de vivre pour réver Les lupins...
A toi dont la famille a oublié le nom A toi qui a si froid dans ton corps et ton coeur A toi pour qui la vie n'est que vague douleur A toi dont les trottoirs sont la seule maison Je dis: courage, tu n'es pas seul A toi que l'on rejette, à toi que l'on...
Vers la fin de l'après-midi, le port de Thèbes apparut aux regards. Des bateaux de toutes tailles déchargeaient les troncs de cèdre, l'orge, les blocs de calcaire blanc, de basalte et de quartzite sous le minutieux contrôle des scribes, des préposés aux...
Ah! que pour ton bonheur, je donnerais le mien, Quand même tu devrais n'en savoir jamais rien, S'il se pouvait, parfois, que, de loin, j'entendisse Rire un peu le bonheur né de mon sacrifice ! Chaque regard de toi suscite une vertu Nouvelle, une vaillance...
En arrivant sur Santiago, il regardait à la droite de l'avion la Cordillière qui avait abandonné ses neiges éternelles pour étaler ses rides tumultueuses éclaboussées de marbrures ocre, noir et bleu. Paco se dit que cette fois, ce ne serait pas comme...
Après une journée de (dur) labeur, nous voici en route pour le resto du soir. Au passage, nous admirons de magnifiques noeuds routiers, De superbes batiments de l'époque ou Mao faisait la bise à Joseph Djougachvili, comme le palais des expositions, ou...
Et oui, arrivée hier sans encombre à Orlando, à l'hotel Peabody. J'ai retrouvé quelque 140 collègues pour notre point annuel sur l'évolution de la société. Dans la salle pleinière, cela donne ceci: L'hotel Peabody adore les canards. Il y a une histoire...
Wenn ich in deine Augen seh So schwindet all mein Leid und Weh; Doch wenn ich küsse deinen Mund So werd ich ganz und gar gesund Wenn ich mich lehn an deine Brust Kommts über mich wie Himmelslust Doch wenn du sprichst: ich liebe dich ! So muss ich weinen...
Vie simple, joie pure, le soleil entre dans la maison. Les sourires éclairent les visages, instants volés à la rudesse des jours. Vie modeste, joie profonde, l'amour pose sur le foyer ses ailes. Paroles échangées, comme une douce oraison. Arréter le temps......
J'étais donc en train d'écrire à ma table de travail... ...dans ma chambre... ... lorsque la télévision diffusa un spot publicitaire de Peter Popoff... ... mais qui est Peter Popoff ? me demanderez vous les oreilles équarquillées ! Je sais, il faut de...
Ayant poussé la porte étroite qui chancelle Je me suis promené dans le petit jardin Qu'éclairait doucement le soleil du matin Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle Rien n'a changé. J'ai tout revu: l'humble tonnelle De vigne folle avec les chaises...
De retour dans mes pénates, je vous livre la vue que j'avais depuis ma chambre d'hotel de chez Tante Marie. Deux jours de travail dans une ambiance studieuse et bon enfant. Hier soir, bowling et dîner agrémenté du concert d'un groupe de blues épatant....
You have no idea, baby, Tu l'as aucune idée, bébé You have no idea... Tu n'as aucune idée... Your tears are blue pearls Tes larmes sont des perles bleues As you are a real gem. Lors que tu es un vrai joyau When your glance comes to rest on me Lorsque...
Votre serviteur avec les représentants du SIFE au Sénégal Dans ce monde un peu (!) frappé où les inégalités entre pays se creusent, où l'Afrique souffre d'être délaissée par les grande nations (sauf la Chine, tiens, comme c'est bizarre ?), où le sacro...
Mathilde. Photo A. Delepierre. 1914 J'aurais aimé être l'élu Qui peut-être guida tes pas Ce jour là Pour moi seul, tu serais venue Je t'aurais serrée dans mes bras Ce jour là J'aurais été cet inconnu Qui t'aurait aimée tant de fois Ce jour là Que même...
Les enfants de la place Hébert, Paris 18ème Rober Doisneau Quel est pour vous le comble de la misère ? - La stupeur devant l'irréparable Où aimeriez vous vivre ? - N'importe-où si ce n'est pas trop loin de ceux qui rient des mêmes choses que moi Quelle...
Il est de bon ton dans notre pays de s'offusquer quand on parle de drapeau ou d'hymne national. Laissez moi dire ce que représente ce drapeau pour mon grand père qui a débarqué en France en 1911, sans parler un mot de Français, petit immigré arménien...
"Ces enfants de la peur, jetés dans la détresse , la haine et la fureur qui fauchent leur tendresse, sont des artisans d'espérance" "Tous les enfants de la terre n'en peuvent plus Less enfants de l'injustice Les enfants vendus Les enfants prostitués Les...
Au risque d'ajouter ce modeste article à la cohorte de ceux qui vont fleurir aujourd'hui sur le 11 septembre 2001, je ne pouvais laisser cette date anniversaire sans réaction. Cinq ans déjà...J'étais en Italie, prêt à reprendre mon avion du retour à Malpensa....
Bon, je ne suis pas un inconditionnel du foot. Mais là, je dois dire que j'étais scotché à mon écran. Quand Thierry Henri a marqué le but, que dis-je LE BUT, je me suis surpris à pousser des petits cris de sioux, mélés de jappements divers, qui ont accompagné...
